Vivre de newsletter et d'eau fraiche.
#28 : comment j'ai monétisé ma newsletter à 3600€HT par mois.
Salut, c'est Pierre ! :)
Nous sommes 9084 dans la newsletter (+102 depuis la dernière édition).
Merci à tous d’avoir embarqué avec moi dans cette aventure :).
Dans cette 28ème édition, je vous raconte comment j'ai monétisé ma newsletter à 3600€HT par mois.
Allez, c’est parti :
Pour les nouveaux : Bienvenue ! :) J'ai créé cette newsletter pour raconter mon parcours d’indé 0 à 200K de CA par an et mes réflexions pour m'épanouir au quotidien. Elle est chronologique, donc je vous recommande de lire les premières éditions dans l’ordre. Cela apporte plus de valeur et c’est plus sympa :).
Si ça vous intéresse d’aller plus loin, vous pouvez :
Augmenter votre notoriété auprès de mon audience en devenant sponsor.
Devenir membre de la communauté Marketing Flow.
Lire les éditions précédentes (vous risquez d’adorer).
Réserver 1h d’accompagnement personnalisé.
Me suivre sur LinkedIn.
Mon super sponsor pour cette édition : Caravel !
Caravel permet de placer son argent dans un PER (Plan d’Epargne Retraite) qui finance la lutte contre le réchauffement climatique.
👉 L’intérêt avec le PER, c’est qu’en plus d’épargner pour sa retraite, on peut aussi réduire ses impôts chaque année :
Pourquoi c’est cool ?
J’y ai déposé 2500€ en 2023 et donc j’ai automatiquement eu une baisse d’impôts de 1025€ en 2024 (soit 41% du montant épargné, c’est ma tranche d’imposition).
Je prépare ma retraite avec un simple virement automatique de 300€ chaque mois.
Mon argent sert à financer des secteurs vertueux pour notre environnement.
Si ça vous tente, Caravel propose un simulateur de réduction d’impôt en fonction de votre situation et j’ai un code de parrainage qui permet de ne pas avoir de frais pendant 3 mois : PIERREGUILBAUD
PS : ceci n’est pas un conseil en investissement, mais un retour d’expérience :).
Intro
En août 2023, je décide de lancer cette newsletter pour 3 raisons :
Documenter mon parcours et mes réflexions pour faciliter mon introspection.
Aider d’autres freelances et entrepreneurs à développer leur activité tout en mettant plus de sens et d’équilibre dans leur vie.
Créer une nouvelle source de revenus asynchrone.
10 mois plus tard :
J’ai envoyé 28 éditions.
Vous êtes 9000 abonnés à me lire chaque semaine.
Je génère 3600€HT par mois via le sponsoring.
Honnêtement, je le réalise vraiment en même temps que j’écris ces lignes…
Et dans cette édition, je vous raconte ma quête de sponsors dans le moindre détail :
1 - Vendre avant de lancer.
Août 2023, je décide qu’il est temps d’arrêter de repousser mon envie de lancer cette newsletter.
C’est l’été, je n’ai plus de call clients et donc du temps pour avancer.
Et je sais très bien que si j’attends septembre, je vais me remettre dans un tunnel de travail et me trouver des excuses.
Alors le 16 août, je me donne 3 objectifs :
Lancer ma newsletter le 8 septembre.
Avec déjà 1000 abonnés au conteur.
Et un sponsor qui me soutient.
Et pour ne pas me défiler, je l’annonce publiquement via un post LinkedIn.
Du coup, pendant les 3 semaines qui suivent :
Je publie 3 posts LinkedIn par semaine pour teaser le lancement et augmenter mon nombre d’abonnés.
Je rédige la 1ère édition.
Je contacte des potentiels sponsors.
Pour les sponsors, je me dis que mes premières éditions vont être sur mon lancement en freelance et donc qu’il faut que je contacte des entreprises qui veulent toucher les indépendants.
Je contacte donc 3 services que j’utilise au quotidien : Caravel, Superindep & Shine.
Les 2 premières me disent que ce n’est pas le bon moment.
Mais Juliette, la respo partenariat de Shine accepte de faire un call.
Et voici ce que je lui présente :
Je lui présente ensuite un dispositif sur 3 mois :
Une mise en avant dans la newsletter Marketing Flow.
Un encart en haut de chaque newsletter hebdo.
Un post LinkedIn par mois.
Je lui donne une estimation de la croissance de ma newsletter sur la période : de 1000 à 2500 abonnés.
Et un tarif de 2500€ HT par mois.
Juliette est intéressée et elle me fait confiance parce que je suis déjà intervenu dans des webinaires Shine.
Une semaine avant le lancement, elle me dit OK pour 2000€HT par mois pendant 3 mois.
Je ne vais pas vous mentir, à ce moment-là je suis comme un ouf. En tant qu’entrepreneur, c’est toujours un kiff de vendre avant de faire.
2 - Traverser le désert.
Le partenariat avec Shine se passe bien et se termine fin novembre.
Je demande à Juliette si elle veut poursuivre mais elle m’explique que leur équipe est en pleine restructuration et qu’ils n’engagent pas de budget pendant cette période.
Alors j’envoie un email à plusieurs entreprises de mon réseau :
Ça me permet de déclencher quelques échanges et décrocher quelques calls.
Mais les semaines passent et toujours rien à l’horizon.
J’y vois 3 raisons :
La pire période : en décembre, toutes les boîtes attendent de caler leurs objectifs et budgets annuels avant de prendre des décisions.
Trop cher : les boîtes aiment bien ne pas s’engager trop d’un coup et préfèrent tester avec un tarif plus abordable.
Trop d’un coup : les boîtes préfèrent étaler les mises en avant pour éviter l’ennui et maximiser l’impact de chaque opération.
Alors début janvier, je change mon fusil d’épaule, et je propose un encart dans ma prochaine newsletter pour 500€HT à Hectarea.
Ils ont besoin de visibilité pour leur première levée de fonds participative et ils acceptent (c’est ouf à quel point le timing est clé pour vendre).
Vu que je n’ai pas d’autres sponsors en janvier, j’enchaîne avec une newsletter qui met en avant la communauté Marketing Flow. Et ça permet de générer 25 démos (ça fait plaisir).
Puis, plus rien pendant 3 semaines. Et c’est le méga doute :
C’était un coup de chance Shine ?
Le business model du sponsoring n’est pas viable ?
3 - Capitaliser sur les résultats.
Bon, on va pas se mentir, à ce moment-là, je sais plus trop quoi penser du potentiel de ma newsletter.
Jusqu’au 23 février :
Juliette de Shine m’envoie un email pour me proposer un pack de 8 mises en avant pour 4000€HT.
Ça me fait lever de mon siège. J’accepte !
I’m back in business :D
À la suite de cette nouvelle, je fais un call avec Johanna, la responsable partenariat d’Hectarea.
Elle m’annonce qu’elle est super contente de notre collaboration de janvier :
18 inscriptions sur la plateforme.
3 investisseurs avec plusieurs milliers d’euros.
Et elle veut qu’on rebosse ensemble.
J’ai appris de mes erreurs avec mon trop gros package alors je lui propose un nouveau deal :
Pendant 3 mois :
1 post LinkedIn par mois.
1 encart dans une newsletter par mois.
=> Pour 2400€ HT.
Et elle accepte. Bouiaaaakaaaa !
Je suis reboosté au max.
Alors je relance des pistes que j’avais créées avec Caravel et Lita.
Mais cette fois-ci, je leur parle des résultats que j’ai eus avec Hectarea :
Caravel accepte de faire un test pour un encart newsletter à 500€HT.
Lita aussi mais avec un post LinkedIn en plus pour 800€HT.
Je suis comme un dingue.
Ça marche ! :D
4 - Proposer, tout simplement.
Le mois de mars est plein niveau sponsors. C’est fou.
Le mois d’avril aussi, à part une date.
Au début, je me dis que c’est OK.
Et puis quand arrive le lundi, 4 jours avant la publication de l’édition, je me dis :
“Fais chier quand même, le taf est fait. Il y a plus qu’à ajouter un encart”.
Il est 17h30, et je publie ce simple post LinkedIn :
Et là, comme par magie, mes DM LinkedIn pop dans tous les sens.
Je reçois 4 propositions de sponsors en 1h, 8 en 24h.
Je suis sur le cul.
Clément, le Head of Growth de Green Got, m’a contacté en premier donc je lui réserve l’encart.
Et j’explique aux autres (en les remerciant bien sûr) que je les recontacte à mon retour de vacances, dans 1 mois.
C’est donc à ça que ça sert de publier sur Linkedin chaque semaine depuis 5 ans.
5 - Relancer et signer.
Je pars en vacances le 19 avril, l’esprit léger.
La première chose que je fais à mon retour : un email aux entreprises qui m’ont contacté pour être sponsor et qui me semblent pertinentes pour moi et pour vous.
L’email est en 3 parties :
Mes stats du moment.
Un tarif en 2 options.
Mes idées.
Voici un exemple :
La majorité des entreprises répondent positivement au pack à 900€HT.
Et je me retrouve avec des sponsors différents signés pour les 5 prochaines newsletters.
Soit 3600€HT par mois, 10 mois après le lancement.
J’imaginais que c’était peut-être possible.
Et ça y est, je l’ai fait.
Bonus
Kilian, le fondateur de Morphos, m’a interviewé récemment sur son podcast pour que je lui partage mes bonnes pratiques sur le sujet de la newsletter :
Réflexion
Si ma newsletter n’était pas sponsorisée, je l’écrirais quand même.
Parce qu’elle me fait un bien fou : c’est tellement agréable de structurer mes pensées et de prendre du recul sur le chemin que j’ai parcouru.
Mais c'est encore mieux d'être soutenu par des entreprises que j’apprécie.
Et si je vous partage toutes mes coulisses avec la plus grande transparence possible, c’est que je veux que ça vous aide vraiment dans vos réflexions.
Je pense que c’est ce niveau d’information qui permet de comprendre réellement comment les choses fonctionnent.
Et d’avoir le déclic nécessaire pour passer à l’action.
Pour revenir au sujet du sponsoring, avec du recul je vois 4 bonnes pratiques pour signer des sponsors lorsque l’on crée du contenu. Il faut :
Les contacter et les convaincre soi-même.
En 9 mois, personne n’est venu me chercher et me proposer son argent :). J’ai dû contacter des entreprises pertinentes en 1:1, trouver le bon interlocuteur et ne pas hésiter à relancer.Les sélectionner.
Pour moi, il y a 2 critères :
1. Je suis utilisateur et donc ça peut vous intéresser.
2. Le projet est cool et mérite d’être mis en avant.
Vous pouvez compter sur moi là-dessus :).Les mettre bien.
Comme vous pouvez le voir en haut de chaque newsletter, l’encart que je propose est bien plus grand que dans la majorité des newsletters. Il y a un titre, une description, une image, 3 raisons cool de tester et un CTA.
Et ça me parait normal. Si je décide de les mettre en avant, c’est parce que je les ai sélectionné et donc je ne fais pas le timide.Leur apporter des résultats.
Un partenariat doit être Win Win. Quand la majorité des créateurs de contenus vendent de la notoriété, je vends des résultats. Parce que je sais que c’est le meilleur moyen de continuer à bosser ensemble sur le long terme.
Par exemple, Caravel rebosse avec moi aujourd’hui parce qu’ils sont contents des derniers résultats obtenus :).
Mais attention : pas de sponsors sans audience engagée :).
Alors vous qui me lisez et qui interagissez avec mon contenu : Merci.
J’ai toujours rêvé de gagner ma vie en écrivant.
Et aujourd’hui, j’ai le sentiment de ne jamais avoir été aussi proche.
Alors merci.
Sur ce, je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour la prochaine édition.
Et avant de partir, j’ai 2 services à vous demander :
Mettez un p’tit like / commentaire avec votre ressenti, ça me fait plaisir de pouvoir échanger avec vous.
Si vous avez trouvé cette newsletter utile, partagez-la. C’est ce qui m’aide le plus à la faire grandir.
Hâte d’avoir vos retours :)
Pierre
PS : si vous êtes une entreprise et que ça vous dit de faire partie de l’aventure en devenant sponsor, répondez simplement à l’email pour qu’on en discute :).
Merci pour ta transparence. Pour ma part j'ai lancé ma newsletter il y a 2 mois. J'ai fait le choix de ne pas avoir de réseaux sociaux pour être 100% focus sur le contenu et je dois bien reconnaître que sans le réseau c'est extrêmement difficile de se faire connaître. J'ai commencé à 50 abonnés et je suis à 130 après 7 éditions. Les feedbacks et les stats sont excellentes mais la croissance est lente! Si tu as des conseils je suis preneuse :)
Merciiiii !! Hyper précieux ces conseils, merci pour ta transparence et ton authenticité.