Que des numéros 10.
#52 : Les 10 réflexes des entreprises à impact qui réussissent le mieux.
Salut, c'est Pierre ! :)
Nous sommes 13304 dans la newsletter.
Merci à tous d’avoir embarqué dans mon aventure :).
Dans cette édition, je vous partage les 10 réflexes des entreprises à impact qui réussissent le mieux. En vidéo Youtube et à l’écrit dans cette newsletter.
Pour les nouveaux : Bienvenue ! :) J'ai créé cette newsletter pour raconter mon parcours d’indé 0 à 250K de CA par an et mes réflexions pour m'épanouir au quotidien.
Cette édition est propulsée par elmy.
elmy est un producteur et fournisseur français d’électricité 100% renouvelable.
Big news cette semaine ! Il lance une nouvelle offre : L’avantage Salarié Cols Verts.
Pour 12€HT/mois/par collaborateur, toutes les entreprises peuvent offrir :
16% d’économies sur la facture d’électricité à leurs salariés.
31% de réduction d’émissions de CO2 par kWh.
Avec une électricité vraiment verte, labellisée Vervolt par l’ADEME.
Enfin une offre qui allie impact positif, augmentation du pouvoir d’achat et good vibes pour la marque employeur.
À vous de jouer :
Intro
Fin février, je retrouve Mégane à Marseille après 7 mois sans s’être vus.
On en profite pour :
Établir le plan d’action 2025 de Marketing Flow. (D’ailleurs le prix de l’adhésion augmente le 1er avril, donc c’est le bon moment pour devenir membre).
Enregistrer un super podcast vidéo dans un studio au micro de Léa Gueniffet de L’Effet Marketing.
Le sujet :
Après avoir accompagné des centaines d’entrepreneurs engagés sur les 5 dernières années, on a découvert 10 réflexes communs parmi ceux qui réussissent.
Allez, je vous raconte tout ça en détail :
Si ça vous intéresse d’aller plus loin, vous pouvez :
Devenir sponsor de cette newsletter ou d’un de mes posts LinkedIn.
Découvrir mon accompagnement LinkedIn for Good.
Devenir membre de la communauté Marketing Flow.
Me suivre sur LinkedIn.
Allez, c’est parti :
Pour découvrir les 10 réflexes en vidéo :
Ou à l’écrit :
1 - Co-construire et teaser son offre avant de vendre.
Lors d’un live Marketing Flow, Matthieu Jungfer, à l’époque co-fondateur d’Atelier Unes (Mode écoresponsable), vient nous raconter comment il a généré 1000 précommandes lors du 1er jour de sa campagne de crowdfunding.
Ce que les gens pensaient : Il a lancé sa campagne Ulule et ça a cartonné.
Ce qu’il a vraiment fait :
Partage d’un questionnaire de co-construction des collants via des publicités Meta Ads pendant 6 mois avant le lancement de la campagne.
20 000€ de dépenses publicitaires qui génèrent 10 000 réponses et donc 10 000 emails.
Envoi d’emails tous les 15 jours à la base pour les tenir au courant des avancées dans la fabrication du meilleur collant possible.
Le jour J de la campagne, envoi d’un email à toute la base, puis renvoi d’un email à 15h à ceux qui n’ont pas ouvert.
Résultat : 1000 précommandes en 24h.
Depuis, Jean-Baptiste de Tourris, le fondateur de Vista a regardé le replay du live sur Marketing Flow et a appliqué la même méthode, sans utiliser des Ads mais en envoyant son formulaire de co-construction à toutes les personnes qui likaient ses contenus sur LinkedIn.
Ce qui lui a permis de réussir également sa campagne.
Une offre qui cartonne, c’est une offre qui est attendue.
Co-construction > Teasing > Lancement.
2 - Vendre cher à peu de personnes avant de scaler.
Au début, tous les entrepreneurs croient qu’ils vont lancer un produit pas cher, par exemple à 20€ et qu’ils vont en vendre des milliers.
=> Faux.
C’est très dur de vendre à des milliers de personnes.
Il faut une grosse audience engagée.
Et il faut penser à combien serait le taux de conversion réel (spoiler : faible).
Exemple très parlant : Un Youtubeur américain reçoit 4 000$ par mois sur sa page Patreon. “Super je vais faire pareil !”. Sauf que le Youtubeur a 2M d’abonnés. Le taux de conversion est donc ignoble. Business model pas viable du tout quand on est encore petit.
Alexandre Meyer, a co-fondé Good Steps (Outil SaaS pour la CSRD). Chaque semaine, il reçoit des dizaines de demandes de démo pour sa solution.
Le problème ?
Ce sont majoritairement des consultants indépendants qui n’ont pas un gros budget.
Sa solution n’est pas encore prête pour être 100% “Self served” et il ne peut pas allouer des personnes de son équipe à chaque indépendant.
La solution :
Un formulaire de pré-qualification avant d’accéder à la démo pour ne proposer la démo qu’à des cabinets RSE. Ils ont un panier moyen 10 fois supérieur, il pourra donc allouer des personnes de son équipe pour les accompagner.
Et continuer de développer son outil pour un jour être prêt à ouvrir les vannes et vendre à des individuels. Quand cela sera vraiment rentable !
C’est beaucoup plus facile de vendre cher à peu de personnes.
Que pas cher à beaucoup.
3 - Raconter son aventure entrepreneuriale publiquement.
Le meilleur moyen de fédérer une communauté autour de son projet, c’est de leur donner la possibilité d’embarquer dans votre aventure.
Et pour ça, il n’y a pas de secret :
Il faut ouvrir la porte des coulisses, avec transparence, authenticité et vulnérabilité.
C’est le meilleur moyen de créer du lien émotionnel. Ainsi que de la confiance.
L’année dernière, j’ai accompagné Baptiste et Karline Hamain de Pimpant et Ludovic Pendaries de Tizu pour les aider à raconter leur aventure sur LinkedIn.
Cette année, j’accompagne plus de 10 fondateurs engagés, comme Marion Graeffly de Telecoop par exemple.
En partageant leurs coulisses, ils permettent à leurs clients et leurs réseaux de propulser leur aventure devant les yeux de centaines de milliers de personnes en engageant avec leurs contenus.
Et les bénéfices sont énormes :
Des articles de presse et des opportunités de JT.
Des levées de fonds réussies.
Des partenariats.
Des clients.
Pour pouvoir être soutenu, il faut d’abord que les gens sachent pourquoi.
À vous de leur dire :).
4 - Plaidoyer, éduquer et sensibiliser.
Créer une entreprise à impact positif, c’est avant tout essayer de résoudre un problème social et/ou environnemental.
Ça peut nous amener à créer des solutions qui ne sont pas évidentes à vendre :
De la poudre à diluer pour les produits d’hygiènes.
Un meuble upcyclé pour les bureaux.
Un pull Made in France à 150€.
Pas évidentes, parce qu’elles demandent de changer des habitudes bien ancrées.
Consommer différemment.
Ou acheter plus cher, mais moins.
Alors pas le choix, il faut :
Pointer du doigt les responsables.
Parler du problème à résoudre.
Vulgariser les enjeux.
Et il ne faut pas avoir peur d’oser, comme j’ai pu le faire avec :
Ludovic de Tizu pour dénoncer l’hypocrisie des entreprises qui le contactent - 1250 likes.
Marie de WeDressFair pour dénoncer Shein et la fast fashion - 10 500 likes.
Marion de Telecoop pour dénoncer Orange et les mauvaises pratiques des opérateurs telecom - 850 likes.
Éduquer le marché sur le problème est l’un des meilleurs moyens d’augmenter la valeur perçue de votre solution.
5 - Avoir une capacité d’exécution ultra rythmée.
Quand on recommande à une entreprise de faire une modification sur son site et qu’elle répond “Il faut que je voie avec mon agence”…
C’est un énorme Red Flag 🚩.
La croissance de votre entreprise est liée à votre capacité à prendre des décisions rapides (VS parlementer des semaines) et exécuter avec rythme ( = de la nouveauté chaque semaine).
C’est ce que l’équipe de Beem Energy est venue partager à toute la communauté en live sur Marketing Flow :
Chaque lundi, un membre de l’équipe récolte les idées de tout le monde pour faire bouger les lignes de leurs objectifs du moment.
Il présente ces idées dans des slides, associés à un impact potentiel sur les chiffres de l’entreprise.
Ce sont des hypothèses et ensemble, ils choisissent les 2-3 qu’ils vont tester pendant la semaine.
La semaine suivante, ils analysent les résultats et passent aux hypothèses suivantes.
Faire, faire et faire VS parlementer :).
6 - Ne déléguer que ce qu’on a compris.
Et pour ça, ça veut dire qu’on a déjà un peu mis les mains dans le cambouis.
Parce que sans cette connaissance de base :
On délègue à l’aveugle.
On n’est pas capable de challenger.
Ni d’être moteur pour optimiser.
Et il faut bien l’avoir en tête : personne ne peut être aussi impliqué dans votre réussite que vous.
C’est aussi pour cette raison que l’on a créé Marketing Flow et que l’on a développé une roadmap en 35 étapes à suivre pas à pas.
Notre objectif est d’aider tous nos membres à monter sur une marche en marketing et stratégie de croissance. De cette façon, ils peuvent déléguer en ayant compris comment ça marche en amont. Et ça, ça change tout.
Je me souviens encore de Quentin Ory créait lui-même les pages produits de leur e-commerce pour Les Mini Mondes. Avant de déléguer à une agence le site.
Ou encore de discuter avec Raph, le CEO de Beem Energy, il y a 5 ans. Leur premier kit solaire était en Beta test sur 3 maisons à Nantes. Il avait créé une landing page pour laisser son email si on est intéréssé. Et il pilotait lui-même des Ads qui lui permettaient de générer des leads à 10 centimes.
Aujourd’hui Beem Energy a levé 20M€, Raph n’a plus les mains dans les Ads, ni le site. Mais je vous assure qu’il les avait à 100% au début :).
7 - Si publicité Meta, miser sur la quantité de contenus.
Pour réussir, il faut être capable de mettre en place beaucoup de tests sur les créas :
Hook.
Concepts.
Formats : vidéo, photo, carrousels…
Propositions de valeur.
CTA
Dans les boîtes qui l’ont très bien compris et qui cartonnent, il y a Pimpant et 900.care.
D’ailleurs, l’équipe de 900.care a même créé un studio en interne pour industrialiser la création de contenu. C’est une masterclass.
Quand Mégane accompagnait Les Mini Mondes (cf étude de cas de 0 à 1M€), elle demandait à Quentin le CEO de lui envoyer 4-5 nouveaux contenus tous les lundis (vidéo face cam, photos produit, visite des locaux, etc.).
Le contenu était authentique, et c’est aussi ça qui marchait.
D’ailleurs, avec Marketing Flow on organise un Bootcamp Meta Ads en avril (je vous l’annonce en avant-première, ça va être très très quali).
8 - En B2B, commencer par créer des discussions.
L’argent se trouve à 3 endroits :
Les DM.
Les emails.
Les visios.
Leur point commun ?
Ce sont des espaces où l’on peut avoir des discussions et créer des relations.
Le problème ?
Les gros messages de démarchages longs comme le bras et pas personnalisés qu’on reçoit tous chaque semaine.
C’est un carnage.
Du coup, comment on fait ?
On commence par faire connaissance.
Puis on s’intéresse au projet de l’autre.
Ensuite, on essaie de comprendre ses enjeux.
Enfin, si ça fait sens, on parle de notre solution.
Et pas l’inverse ! :)
Plus vous avez de bonnes discussions en DM, emails et en visio.
Plus vous allez gagner d’argent.
Tout simplement :).
9 - Pivoter quand la traction n’est pas au rendez-vous.
“Est-ce que j’ai de la traction ?”
Si vous vous posez la question, c’est que vous n’en avez pas :).
La traction est évidente, parce qu’elle bouscule fort.
Lors d’un live sur Marketing Flow, Clément Mery, le fondateur de Willy Anti-Gaspi est venu nous raconter comment un pivot a fait passer sa boîte 30 à 300 commandes par semaine.
À la base, il avait co-fondé “Good Marché”, un service de livraison de produits bio et locaux. La boîte se développe, mais elle stagne à quelque dizaines de commandes chaque semaine. Ils n’arrivent pas à craquer la croissance.
Et puis un jour, ils se retrouvent avec un gros stock de produits qui arrivent en fin de date de consommation. Alors ils créent un onglet “anti-gapsi”, ils appliquent une réduction et communiquent dessus.
En quelques jours, le stock se vide.
Au lieu de s’arrêter là, ils dupliquent leur site Shopify, choisissent le nom Willy Anti Gaspi et sourcent un max de produits bio en date limite de consommation.
Et boom, le site explose.
Aujourd’hui, Good Marché n’existe plus et Willy Anti Gaspi est au max :).
Autre super exemple : Le pivot du B2C au B2B de Tizu que je raconte dans cette newseletter.
Être résilient, c’est bien.
S’acharner sans écouter les signaux faibles, non :).
10 - Discuter régulièrement avec de pairs en marketing.
David Huin, qui est membre de Marketing Flow fait un call toutes les semaines avec un membre de la communauté.
Il apprend énormément de choses.
Et quand il a un besoin (un service, une astuce, déléguer une action), il sait qu’il peut compter sur son réseau hyper quali.
Pour le lancement de son projet Lumios, il a bossé avec une dizaine de membres et ça lui a permis d’avoir des résultats extra : 2000 précommandes.
De mon côté, je fais des call réguliers avec des entrepreneurs et des marketeurs brillant.
Et je n’en serai pas où j’en suis sans ce réflexe :).
Avec Guillaume Fourdinier par exemple, depuis le lancement de nos newsletters on s’appelle presque chaque semaine et c’est pour ça que ma newsletter a 13K abonnés et que la sienne en a 23K.
Avec Mégane, avant de s’associer on s’appelait tous les mois pour se raconter nos quotidiens en marketing, elle chez Rossignol, moi chez Google. Et on s’entraidait dans nos projets.
À ne pas oublier : on est la moyenne des 5 personnes avec qui on passe le plus de temps.
C’est aussi pour cette raison que 320 entrepreneurs ont déjà rejoint la communauté Marketing Flow.
Réflexion
Petit récap des réflexes qui changent tout :
Co-construire et teaser son offre avant de vendre.
Vendre cher à peu de personnes avant de scaler.
Raconter son aventure entrepreneuriale publiquement.
Plaidoyer, éduquer et sensibiliser.
Avoir une capacité d’exécution ultra rythmée.
Ne déléguer que ce qu’on a compris.
Si publicité Meta, miser sur la quantité de contenus.
En B2B, commencer par créer des discussions.
Pivoter quand la traction n’est pas au rendez-vous.
Discuter régulièrement avec de pairs en marketing.
Et pour terminer, j’aimerais vous partager une bonne pratique bonus :
C’est plus une attitude à adopter.
Elle est simple :
Ne pas accepter que ça stagne.
Les chiffres ne sont pas atteints cette semaine ?
Je teste une nouvelle action.
J’optimise une action existante.
J’appelle un marketeur pour brainstormer.
La stagnation doit créer de la frustration.
Parce que la frustration est un très bon moteur pour faire bouger les lignes.
Sur ce, je vous donne rendez-vous dans 2 semaines pour la prochaine édition.
En attendant, vous pouvez lire les éditions précédentes ici (vous risquez d’adorer).
Et avant de partir, j’ai 2 services à vous demander :
Mettez un p’tit like / commentaire avec votre ressenti, ça me fait plaisir de pouvoir échanger avec vous.
Si vous avez trouvé cette newsletter utile, partagez-la. C’est ce qui m’aide le plus à la faire grandir.
Hâte de lire vos retours en commentaire ! :)
Pierre
PS : pour aider ses salariés à réduire leur facture d’électricité tout en les faisant passer à du 100% renouvelable, ça se passe sur elmy.
Hyper quali, comme toujours ! merci Pierre !
Hyper précieux comme d'habitude, merci Pierre !